Logement : une autre politique est possible !
mercredi 16 février 2011
« L’Appel pour une autre politique du logement » lancé ce mercredi par Martine Aubry, à Clamart, vient à point pour poser les bases d’un nouveau pacte entre les élus locaux et l’État. Diffusé auprès de tous les maires de gauche, il se fixe pour objectif de diminuer la part de l’habitat dans le budget des ménages, à l’heure où il constitue le premier poste de consommation des dépenses. Diminuer ce poids, c’est donner du pouvoir d’achat en plus à nos concitoyens qui en ont bien besoin, d’autant qu’entre 2002 et 2006, la part du revenu consacrée à ce poste est passée de 19,2 % à 22,5 % pour les locataires HLM et de 23 % à 27,4 % pour ceux du parc privé.
Aujourd’hui, le décalage est trop important entre les prix et la capacité des ménages. Et ce qui est vrai pour le pays, vaut aussi pour le canton. On ne peut donc plus se contenter de dire qu’il suffit de construite massivement pour régler le problème ! Le meilleur moyen de sortir de l’ornière, c’est de soustraire le logement à la seule loi du marché et de le réguler. Notre objectif est qu’à terme personne ne soit contraint à dépenser plus de 25 % de son budget pour se loger. Ce, en encadrant les loyers à la relocation pour empêcher de fortes augmentations lors d’un changement de locataire. Il nous faudra également veiller à taxer les logements vacants, en nous montrant suffisamment dissuasifs pour convaincre les propriétaires les plus récalcitrants.
Le logement doit être un marqueur politique fort, en rupture avec la politique gouvernementale. Raison pour laquelle le Parti socialiste entend sanctuariser à 2 % le budget y afférant. Il retrouverait ainsi son niveau de 2000, contre 1,85 % aujourd’hui.
Aujourd’hui, le décalage est trop important entre les prix et la capacité des ménages. Et ce qui est vrai pour le pays, vaut aussi pour le canton. On ne peut donc plus se contenter de dire qu’il suffit de construite massivement pour régler le problème ! Le meilleur moyen de sortir de l’ornière, c’est de soustraire le logement à la seule loi du marché et de le réguler. Notre objectif est qu’à terme personne ne soit contraint à dépenser plus de 25 % de son budget pour se loger. Ce, en encadrant les loyers à la relocation pour empêcher de fortes augmentations lors d’un changement de locataire. Il nous faudra également veiller à taxer les logements vacants, en nous montrant suffisamment dissuasifs pour convaincre les propriétaires les plus récalcitrants.
Le logement doit être un marqueur politique fort, en rupture avec la politique gouvernementale. Raison pour laquelle le Parti socialiste entend sanctuariser à 2 % le budget y afférant. Il retrouverait ainsi son niveau de 2000, contre 1,85 % aujourd’hui.
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