Rythmes scolaires : une réforme attendue
lundi 25 mars 2013
François Hollande a fait de la jeunesse une priorité de son quinquennat. La refondation de l’école publique, portée par Vincent Peillon, s’inscrit dans ce vaste dessein. Avec, à la clé, un grand projet de société qui, loin de réaliser des ajustements à la marge, comme ce fut malheureusement trop souvent le cas dans le passé, s’est fixé pour objectif de transformer en profondeur notre système éducatif, afin de renouer avec la promesse républicaine d’égalité des chances.
La modification des temps scolaires participe de cette logique. Aucune réforme de cette ampleur ne peut se faire sans le soutien et la mobilisation de tous, dans l’intérêt des élèves. La délibération collective et la recherche du compromis, pour difficile qu’elles soient, ne sont pas des artifices, mais la condition de la réussite des réformes engagées.
Le chef de l’État a d’ailleurs lui-même clôturé, l’été dernier, une vaste concertation, à l’issue de laquelle cette modification a été unanimement approuvée et réclamée. Avec l’ambition de promouvoir le retour de la semaine de 4,5 jours, abandonnée par le gouvernement Fillon, en 2008, à l’insu des enseignants. Sans compter que les journées, particulièrement chargées pour les élèves de l’école primaire, contribuent au creusement des inégalités et à l’aggravation des taux d’échec.
D’où la nécessité d’agir au plus près des chevillais, en répondant aux interrogations légitimes qui sont les leurs. Ce, d’autant plus que les modes d’organisation du temps périscolaire et la difficulté à s’organiser rapidement font débat. Et qu’il nous faut agir efficacement, en agissant au plus près des acteurs du système éducatif.
Bruno Tranchant
Président du groupe socialiste de la majorité
La modification des temps scolaires participe de cette logique. Aucune réforme de cette ampleur ne peut se faire sans le soutien et la mobilisation de tous, dans l’intérêt des élèves. La délibération collective et la recherche du compromis, pour difficile qu’elles soient, ne sont pas des artifices, mais la condition de la réussite des réformes engagées.
Le chef de l’État a d’ailleurs lui-même clôturé, l’été dernier, une vaste concertation, à l’issue de laquelle cette modification a été unanimement approuvée et réclamée. Avec l’ambition de promouvoir le retour de la semaine de 4,5 jours, abandonnée par le gouvernement Fillon, en 2008, à l’insu des enseignants. Sans compter que les journées, particulièrement chargées pour les élèves de l’école primaire, contribuent au creusement des inégalités et à l’aggravation des taux d’échec.
D’où la nécessité d’agir au plus près des chevillais, en répondant aux interrogations légitimes qui sont les leurs. Ce, d’autant plus que les modes d’organisation du temps périscolaire et la difficulté à s’organiser rapidement font débat. Et qu’il nous faut agir efficacement, en agissant au plus près des acteurs du système éducatif.
Bruno Tranchant
Président du groupe socialiste de la majorité