Le Bonheur est dans le pré…
lundi 7 mars 2016 par M.RIZKI
Les jardins ouvriers du début du vingtième siècle, rebaptisés depuis « jardins familiaux », avaient pour vocation première de compenser les problèmes de pénurie propres à l’entre-deux-guerres. Bien après, ils furent considérés comme un droit, au même titre que le salaire minimum ou l’attribution, pour tous, d’un logement décent.
Depuis, « les jardins des pauvres » ont retrouvé toute leur place en milieu urbain, en réponse aux aléas de la crise économique et aux besoins exprimés par un nombre élevé de nos concitoyens.
Qu’en est-il, au juste, à Chevilly-Larue qui est dotée de trois parcs collectifs ? _ La demande pourrait être pleinement satisfaite, pour peu que le découpage des parcelles soit équitablement établi. Elle profiterait ainsi à un plus grand nombre d’usagers, ce qui est loin d’être le cas. On peut le regretter, d’autant qu’au détour de la rue Jules Vernes, on perçoit, sur un large périmètre, de grandes parcelles, jalousement clôturées, que se partagent une poignée de privilégiés.
Il ne fait guère de doute, dans ces conditions, qu’une gestion plus rigoureuse et transparente permettrait de satisfaire davantage de familles, dont le nombre ne cesse de s’allonger sur la liste d’attente…
Difficile de ne pas s’interroger, dans ce cas précis, sur le sens accordé au principe de solidarité.
Je refuse, pour ma part, de céder à une logique clientéliste qui fait peu de cas des valeurs éthiques qui guident mon engagement. À croire que les jardins potagers ne sont pas équitables pour tous !
Mostafa RIZKI, Conseiller Municipal
contact@ps-chevilly.org
du 26 Octobre 2012