Socialiste à Chevilly-Larue N°1.
mercredi 25 juin 2008
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- L’Editorial, p1
Socialiste à Chevilly-Larue en version PDF
L’Editorial
Bâtir un nouveau modèle
Le temps de la Reconstruction
Le temps de la campagne est désormais révolu, et nous ne pouvons que nous féliciter d’appartenir à la majorité conduite par Christian Hervy, auquel nous renouvelons toute notre confiance. Il sait qu’il pourra compter sur le soutien du groupe socialiste, qui entend tenir toute sa place au sein du Conseil municipal, en affirmant son identité chaque fois que l’occasion se présentera.
Chacun sait combien cette élection a été difficile, sur fond de tensions et de divisions internes. Et qu’il nous appartient désormais de rebâtir des fondations bien fragiles.
Sur décision du Conseil fédéral du 11 février dernier, la section PS de Chevilly-Larue a été dissoute. Michèle Sabban, Première secrétaire fédérale et Serge Lagauche, Secrétaire fédéral en charge des finances, ont confirmé le bien-fondé de cette décision, le 7 mai dernier, dans le cadre d’une réunion visant à désigner un délégué fédéral chargé de veiller à la mise en oeuvre de la future section, en perspective du Congrès programmé à l’automne. Las ! L’intrusion de plusieurs éléments contestataires, ralliés aujourd’hui à l’opposition municipale et radiés des listes du Parti, a écourté cette rencontre. Tant et si bien que l’ordre du jour a été reporté, sur ordre de Michèle Sabban. Une prochaine réunion est prévue avant l’été, en présence des membres de la Fédération, du groupe socialiste et des militants qui entendent prendre part à la reconstruction que nous appelons de nos voeux. Nous ne souhaitons d’ailleurs fermer aucune porte, et nous tenons d’ores et déjà à la disposition de celles et ceux qui voudrons bien se joindre à nous dans cette entreprise de reconquête. À quelques mois seulement d’un congrès qui décidera de notre avenir commun et aboutira à la désignation d’une nouvelle équipe dirigeante à la tête du Parti, un nouveau défi nous attend, celui de l’Unité.
Du courage, nous n’en manquerons pas. D’autant qu’il nous faudra faire front contre les méfaits de la politique gouvernementale et d’une droite résolument décomplexée. En témoigne le plan de rigueur que nous concoctent le chef de l’État et ses troupes. Avec, à la clé, la baisse du pouvoir d’achat, le blocage des salaires, la création des franchises médicales qui touchent de plein fouet les foyers les plus modestes, les cadeaux fiscaux consentis aux plus riches… La liste est longue des injustices dont la droite se rend jour après jour coupable et auxquelles nous devons opposer une politique locale utile et protectrice.
Nous réaffirmons ainsi la nécessité d’organiser, au plus vite, une conférence sur les salaires pour augmenter le SMIC et les rémunérations, en liant l’exonération des cotisations sociales pour les entreprises à l’augmentation des salaires. Nous réclamons également une revalorisation immédiate de 5 % des petites retraites, la répercussion en faveur des consommateurs des marges obtenues par la grande distribution sur les producteurs, ainsi qu’une incitation fiscale pour faire baisser les prix des produits de première nécessité. Nous appelons enfin le gouvernement à diminuer le coût du logement par un encadrement des loyers indexés sur le seul coût de la vie, la création d’un service public de caution et le respect de la loi obligeant les communes à créer 20 % d’habitats sociaux.
Et, pour cela, il nous faut à nouveau nous rassembler, sans jamais oublier que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare !