Tribune du groupe "Socialistes et Citoyens" - Journal municipal - Novembre 2012
CHEVILLY-LARUE : les progrès sont devant nous
vendredi 26 octobre 2012
La construction de la vie démocratique au sein d’une ville est un équilibre fragile. Il faut à la fois cultiver la diversité, l’énergie que peut apporter les bénévoles et être le garant d’une juste répartition des appuis de la collectivité en direction de ces acteurs.
Les acteurs de vie sur une commune sont en général les associations, mais cela peut être aussi les communautés, les quartiers, la richesse d’une ville est multiple...
La collectivité, et sa majorité, ont le devoir d’accompagner dans leurs dynamiques ces différentes entités, source de vie d’une commune, et ont la responsabilité de ne pas s’ingérer dans les organes de décision de ces acteurs locaux.
Différentes pratiques peuvent exister, pour ceux que l’ingérence n’effraye pas
- Créer des associations ex nihilo, en y positionnant au sein des organes de gouvernance, des amis, des partisans, des sympathisants, voir des membres du parti, et s’assurer que le rayonnement de cette association, de part l’appui de la collectivité, puisse être important
- Changer les statuts ou nature des structures de la ville para associative, (culture, maison pour tous, …) pour y resserrer le pouvoir de la ville, limiter l’expression de l’opposition, voire y nommer les directeurs
- Le plus simple reste la menace potentielle de rétorsion sur la subvention ou sur les appuis, en cas de contestation de la politique municipale.
S’interdire ces pratiques, autoriser la contestation, rendre transparent les modalités d’appuis, sont les axes d’un développement de la vie démocratique. Notre ville doit progresser.
Pascal Rioual
Président du groupe Socialistes et Citoyens
Les acteurs de vie sur une commune sont en général les associations, mais cela peut être aussi les communautés, les quartiers, la richesse d’une ville est multiple...
La collectivité, et sa majorité, ont le devoir d’accompagner dans leurs dynamiques ces différentes entités, source de vie d’une commune, et ont la responsabilité de ne pas s’ingérer dans les organes de décision de ces acteurs locaux.
Différentes pratiques peuvent exister, pour ceux que l’ingérence n’effraye pas
- Créer des associations ex nihilo, en y positionnant au sein des organes de gouvernance, des amis, des partisans, des sympathisants, voir des membres du parti, et s’assurer que le rayonnement de cette association, de part l’appui de la collectivité, puisse être important
- Changer les statuts ou nature des structures de la ville para associative, (culture, maison pour tous, …) pour y resserrer le pouvoir de la ville, limiter l’expression de l’opposition, voire y nommer les directeurs
- Le plus simple reste la menace potentielle de rétorsion sur la subvention ou sur les appuis, en cas de contestation de la politique municipale.
S’interdire ces pratiques, autoriser la contestation, rendre transparent les modalités d’appuis, sont les axes d’un développement de la vie démocratique. Notre ville doit progresser.
Pascal Rioual
Président du groupe Socialistes et Citoyens