Tribune groupe "Socialistes et Citoyens" - Journal municipal - Mai 2011
Le parcours résidentiel, oui mais à l’échelle d’un territoire de vie
jeudi 28 avril 2011
Le concept de « parcours résidentiel » en soi a du sens. Il exprime les possibilités ou les difficultés à trouver un logement à tous les âges de la vie. De la jeunesse, avec des revenus plus faibles, au couple qui s’installe, à la famille installée qui souhaite évoluer pour des raisons de changement de travail, de recherche d’un logement plus proche d’un collège ou d’un lycée, aux personnes du 3ème voire du 4ème âge dont les besoins sont différents.
Bref un parcours résidentiel adapté aux besoins de tous nécessite une offre variée, large, du privé au logement social, du locatif au privatif, des T2 au T5, du logement simple au logement adapté à une population, jeune ou personnes âgées.
On le voit bien, cette évolution n’est possible que sur un territoire relativement. Cela se vérifie dans la pratique, les habitants passant assez facilement, quand le besoin en termes de logement s’en fait sentir, de chevilly larue à fresnes, thiais ou l’hay les roses, les frontières entre les villes n’étant pas réellement un argument dans le domaine. Il paraît donc déplacé de justifier une urbanisation dense sur la base d’un parcours résidentiel sur une ville, de la taille de chevilly larue ; la structure de la ville, construite sur 30 ans, ne permettra jamais une offre adaptée à la grande majorité de la population. Il apparaît par contre judicieux de construire sur un territoire plus grand, type communauté d’agglomération, une réflexion sur ce sujet dans le souci de répondre aux besoins du plus grand nombre.
Pascal Rioual