Tribune groupe PS et apparentés - Journal municipal - Juillet/Août 2008
Les miettes du festin
mercredi 25 juin 2008
La montagne aurait-elle accouché s’une souris ? Au regard des annonces gouvernementales sur la mise en œuvre d’un prétendu « plan Marshall » des banlieues, on est en droit de s’interroger. De nombreuses collectivités risquent en effet de payer au prix fort le désengagement de l’État, à l’heure où une large majorité d’entre-elles doit se contenter des miettes du festin des 15 milliards d’euros offerts sur un plateau doré aux plus favorisés.
C’est que le plan que Fadela Amara appelait de ses vœux se traduit, in fine, par un très faible redéploiement de crédits. Pis, il n’est pas de nature à produire l’effort indispensable pour réduire les disparités par une action cohérente et durable. Et combattre ainsi efficacement l’échec scolaire, consubstantiel des inégalités dans ce pays.
Sans parler de l’absence de mesures fortes pour mettre à mal la faillite organisée de notre système de santé publique, la chute spectaculaire du pouvoir d’achat, les franchises médicales ou les déremboursements incessants qui réduisent à néant les efforts de prévention nécessaires pour lutter contre la fracture sociale.
Difficile, également, de ne pas pointer la suppression des emplois-jeunes et des médiateurs, pourtant indispensables pour apaiser les tensions dans nos quartiers, l’abandon en rase campagne du parcours TRACE, au profit d’un dispositif financé au rabais, ou bien encore le non-respect par les élus UMP du principe de mixité sociale dans le domaine de l’habitat.
Loin, très loin d’une politique de solidarité urbaine que les socialistes appellent de leurs vœux. À Chevilly-Larue, comme partout ailleurs dans l’Hexagone.
C’est que le plan que Fadela Amara appelait de ses vœux se traduit, in fine, par un très faible redéploiement de crédits. Pis, il n’est pas de nature à produire l’effort indispensable pour réduire les disparités par une action cohérente et durable. Et combattre ainsi efficacement l’échec scolaire, consubstantiel des inégalités dans ce pays.
Sans parler de l’absence de mesures fortes pour mettre à mal la faillite organisée de notre système de santé publique, la chute spectaculaire du pouvoir d’achat, les franchises médicales ou les déremboursements incessants qui réduisent à néant les efforts de prévention nécessaires pour lutter contre la fracture sociale.
Difficile, également, de ne pas pointer la suppression des emplois-jeunes et des médiateurs, pourtant indispensables pour apaiser les tensions dans nos quartiers, l’abandon en rase campagne du parcours TRACE, au profit d’un dispositif financé au rabais, ou bien encore le non-respect par les élus UMP du principe de mixité sociale dans le domaine de l’habitat.
Loin, très loin d’une politique de solidarité urbaine que les socialistes appellent de leurs vœux. À Chevilly-Larue, comme partout ailleurs dans l’Hexagone.