Rester à l’écoute…
jeudi 10 mars 2011 par B.TRANCHANT
Ne feignons pas de l’ignorer. Au-delà de tout de ce que l’on peut penser de la Primaire promise aux militants pour désigner le futur candidat à l’élection présidentielle, les sondages réalisés par Harris interactive pour Le Parisien sonnent comme un coup de tonnerre dans la vie politique française. Pour la première fois, deux phénomènes se conjuguent : le sentiment de déclassement individuel et celui de décrochage national. Tant et si bien que chaque prétendant est renvoyé à un examen de conscience.
Faute de candidat crédible et d’un projet qui sera rendu public le 05 avril prochain, le Parti socialiste n’incarne pas une alternative face à Nicolas Sarkozy, pourtant au plus bas dans les sondages. Nul doute, dans ces conditions, que nos chicayas n’arrangent rien à l’affaire. Nos concitoyens souffrent et nous n’aurions à leur offrir que le triste spectacle de nos divisions ? Pas sûr, dans ces conditions, que le choix du calendrier long permette véritablement au PS de s’incarner.
Ne nous faisons pas d’illusion : l’ombre d’un nouveau 21 avril rôde autour de nous. Et, cette fois-ci, les discours incantatoires anti-FN ne suffiront plus. Pas plus que les cris d’orfraie pour dénoncer la dispersion des voix et notre éventuelle élimination au premier tour. Au-delà de l’indignation morale que suscite la montée en puissance de Marine Le Pen, il nous faut impérativement clarifier nos positions sur les questions de société. Sur l’éducation, l’emploi, le logement, il nous appartient ainsi d’apporter des réponses crédibles et opérationnelles. Et d’accélérer la mise au clair de nos idées, en les mettant une bonne fois pour toute en cohérence. Réindustrialisation, luttes contre les délocalisations, encadrement des loyers, accès aux soins, politique salariale… Les classes populaires doivent sentir que les socialistes sont à leur côté, à l’heure où 28 % des ouvriers portent leurs voix sur le FN, faute de mieux. Au fond, Copé n’a pas tort : désormais, lorsqu’on vote pour Le Pen, on désigne une présidentiable, quelqu’un qui pourrait un jour occuper le fauteuil de l’Élysée. À bon entendeur… _
Bruno Tranchant
Faute de candidat crédible et d’un projet qui sera rendu public le 05 avril prochain, le Parti socialiste n’incarne pas une alternative face à Nicolas Sarkozy, pourtant au plus bas dans les sondages. Nul doute, dans ces conditions, que nos chicayas n’arrangent rien à l’affaire. Nos concitoyens souffrent et nous n’aurions à leur offrir que le triste spectacle de nos divisions ? Pas sûr, dans ces conditions, que le choix du calendrier long permette véritablement au PS de s’incarner.
Ne nous faisons pas d’illusion : l’ombre d’un nouveau 21 avril rôde autour de nous. Et, cette fois-ci, les discours incantatoires anti-FN ne suffiront plus. Pas plus que les cris d’orfraie pour dénoncer la dispersion des voix et notre éventuelle élimination au premier tour. Au-delà de l’indignation morale que suscite la montée en puissance de Marine Le Pen, il nous faut impérativement clarifier nos positions sur les questions de société. Sur l’éducation, l’emploi, le logement, il nous appartient ainsi d’apporter des réponses crédibles et opérationnelles. Et d’accélérer la mise au clair de nos idées, en les mettant une bonne fois pour toute en cohérence. Réindustrialisation, luttes contre les délocalisations, encadrement des loyers, accès aux soins, politique salariale… Les classes populaires doivent sentir que les socialistes sont à leur côté, à l’heure où 28 % des ouvriers portent leurs voix sur le FN, faute de mieux. Au fond, Copé n’a pas tort : désormais, lorsqu’on vote pour Le Pen, on désigne une présidentiable, quelqu’un qui pourrait un jour occuper le fauteuil de l’Élysée. À bon entendeur… _
Bruno Tranchant
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