••• Historique ! •••
lundi 22 mars 2010
À ce texte est joint le tableau du 2ème tour des régionales 2010 à Chevilly-Larue (pour le visionner, cliquez sur le PDF).
La rue de Solferino n’est plus qu’un long cri d’attente, d’espoir vorace. Une semaine qu’ils rêvent à 22. C’est désormais une réalité enivrante : les Français ont bien désigné 21 d’entre eux à la tête des exécutifs régionaux. Promis aux honneurs de la République avant le deuxième tour, les braves de la « Gauche solidaire » ont rayé d’un trait de plume le scénario catastrophe promis par la droite, écartant les hypothèses les plus invraisemblables comme des herbes folles.
Ainsi donc, le printemps est de retour ! Un grand soleil rose brille désormais sur le pays. La gauche qui obtient 53 % des voix, contre 35 % à l’UMP, se retrouve propulsée à la tête de la quasi-totalité des régions métropolitaines. Preuve que le sarkozysme triomphant a vécu. Et que le vote de dimanche marque une amplification du mécontentement, véritable moteur de l’abstention. Au premier tour, ils étaient 29 % à manifester leur colère en refusant de se déplacer, contre 35 % une semaine plus tard. La dureté et l’injustice des politiques mises en œuvre ont un prix…
Maniement douteux de l’identité nationale, hyper concentration du pouvoir, trop forte proximité des forces de l’argent… Les trois piliers de l’action conduite depuis 2007 se trouvent ainsi ébranlés. Sans omettre la crise qui vient à point nommé pour dénoncer le capitalisme financier, sous toutes ses coutures, aux yeux de l’opinion. Avec, en toile de fond, la montée en puissance, et pour le moins anxiogène, du Front national qui a conduit toute une partie de la droite à durcir le ton. Et ce constat lancinant : le vote ouvrier se déporte désormais sur la droite extrême. Tant et si bien qu’il nous appartient plus que jamais de nous interroger sur les conditions de la reconquête des classes moyennes et populaires.
Pas question, pour autant, de bouder notre plaisir. Et surtout pas en Île-de-France, où la liste Huchon approche la barre des 57 %. À 64 ans, la tête de liste socialiste tient bon la rampe. Et rempile sans accroc pour un troisième mandat, laissant Pécresse et la droite à leurs turpitudes. Dans le camp d’en face, le mal est profond. Au point que dans les Hauts-de-Seine, bastion historique du sarkozysme, l’UMP subit un revers sans précédent face à la gauche, créditée de 51,48 % des voix. Une première depuis la création du département, en 1964 !
Plus près de nous, à Chevilly-Larue, le succès prend des allures de Grand Chelem, puisque Huchon et ses colistiers emportent la mise dans l’intégralité des bureaux qui composent le territoire communal. De plus, Chevilly-Larue détient le meilleur résultat de toute la circonscription. La gauche, dans son ensemble, tient bon la rampe et renvoie cette fois-ci encore l’UMP à ses doutes. Pour éloquent qu’il soit, ce large succès place toutefois le Parti socialiste face à ses responsabilités. À charge pour lui de se trouver un chef et un projet, en prévision de la présidentielle. Le changement, le vrai, est à ce prix. Vivement 2012 !
Bruno Tranchant
Emplacements des bureaux :
Bureau 1 : Centre Culturel
Bureau 2 : Salle Léo Ferré
Bureau 3 : Groupe scolaire P. et M. Curie
Bureau 4 : Groupe scolaire Paul Bert
Bureau 5 : Groupe scolaire Paul Bert
Bureau 6 : Maternelle Salvador Allende
Bureau 7 : Groupe scolaire Pasteur
Bureau 8 : Maternelle Pasteur
Bureau 9 : Groupe scolaire Pasteur
Bureau 10 : Maternelle J. Gilbert-Collet
Bureau 1 : Centre Culturel
Bureau 2 : Salle Léo Ferré
Bureau 3 : Groupe scolaire P. et M. Curie
Bureau 4 : Groupe scolaire Paul Bert
Bureau 5 : Groupe scolaire Paul Bert
Bureau 6 : Maternelle Salvador Allende
Bureau 7 : Groupe scolaire Pasteur
Bureau 8 : Maternelle Pasteur
Bureau 9 : Groupe scolaire Pasteur
Bureau 10 : Maternelle J. Gilbert-Collet